Dans le cœur de mon cœur bat la source des songes
Qu'éclaire un pur rayon d'amour,
Celui que je te porte .
Quand l'onde et le reflet s'unissent,
Transmuant en or leurs caresses,
La forêt des étoiles, en nos ciels intérieurs,
Scintille comme la Camargue,
Sous les éclats du sel, au soleil des marais .
Dans ce miroir qui brille en nous,
Nous voyons défiler la théorie solaire
Des jours passés, l'un près de l'autre,
Sur les versants de la tendresse .
Même après tout ce temps qui, pour d'autres que nous,
Peut apparaître interminable,
Ton corps d'airain et mon corps de soie plus fragile,
S'accordent encore et toujours
Dans le bleu des nuits amoureuses,